cinquième soirée du cycle Bioéthique et nouvelles technologies, quelle humanité préparons-nous ?
avec Dominique QUINIO, ancienne directrice du journal La Croix , présidente des Semaines Sociales de France, membre du Comité National d’Ethique.
Tarif : 7 € ;
Tarif réduit pour les chômeurs, les étudiants : 3.50 €
Gratuit pour les lycéens
consultatif national d’éthique (CCNE) par le Président de la République,
qui nomme les représentants des principales « familles philosophiques et
spirituelles ». Au cours de cette conférence, elle reviendra sur le
processus en cours de révision de la loi de bioéthique, toujours en
cours. Elle évoquera les États généraux de la bioéthique de 2018, conçus
comme large consultation du public et des experts, dans un esprit de
débat public. Elle évoquera également le rapport de synthèse et l’avis
qui ont suivi, documents clés pour le « temps des politiques », celui de
la révision de la loi.En observatrice privilégiée des tendances qui se dessinent dans la
société, elle fait le constat de deux positions possibles :
– d’un côté, l’autonomie de la personne, la liberté de décision,
– de l’autre le souci du bien commun, du bien de tous, l’intérêt
d’autrui
« Ce sont toutes des valeurs », indique-t-elle, « qui peuvent butter les
unes sur les autres. »
Les questions abordées en 2018 par le CCNE ont largement débordé du
cadre de la procréation et de la fin de vie, abordant également les
questions émergentes comme le transhumanisme, les neurosciences, le
numérique, l’intelligence artificielle entre autres. Cette dernière pose
par exemple la question de l’humain dans la relation de soin. D’une
manière plus générale, les conséquences économiques, sociétales et même
scientifiques sont à appréhender.
« Tous ces sujets sont complexes, et les approcher requiert de la
subtilité, de ne pas se précipiter sur les conclusions », précise Mme
Quinio. « Pour moi il s’agissait de faire entendre des questionnements,
ou des réserves, dans le respect de la conviction des autres. »
Mme Quinio a longtemps exercé le métier de journaliste. « Un philosophe
m’a dit un jour : votre responsabilité à vous journalistes est celle de
la profondeur du questionnement que vous induirez parmi vos lecteurs. »
Perspective qui vaut aussi pour son rôle au CCNE.
